Sierra Nevada

Publié le Posted in Espagne, Vélo, Voyage

Jour 9 – Vendredi 29 mars 2019

Une bonne nuit de sommeil dans un nouveau lit très confortable, c’est le grand calme à Cènes de la Vega. Déjeuner croissant et jus d’orange… et un petit plus pour Jean qui quitte pour + ou – 1 heure de vélo en repérage pour demain (Pico de Veleta).

Pendant ce temps, un petit lavage à la main avec séchage à l’extérieur et une confiture aux fraises car elles étaient un peu défraichies (merci Serge… on se souvient du Portugal).Aujourd’hui, de la marche, congé pour  »La Rouquine »; on prend l’autobus 33 (passage à 1.4$ euro)direction centre ville de Grenade. On vous a dit que les routes sont étroites mais en autobus, on  »rase » carrément les murs à certains endroits, on passe à 2 pouces des rétroviseurs des voitures stationnées et les courbes semblent encore plus prononcées… Encore une fois, on a pu apprécié la courtoisie des Espagnols, la  »chauffeur » d’autobus a attendu que les deux dames âgées soient assises avant de repartir. Est-ce qu’on verrait ça au Québec??

On marche où bon nous semble, tout est à découvrir… On entre dans une église… que c’était beau! mais comme il y avait une cérémonie, on ne s’est pas attardé et pas pris de photos.

Pause lunch sur une terrasse en plein cœur de Grenade  »Cafeteria Guerrero », le jeune serveur Alejandro, fort sympatique, nous a offert en hors d’oeuvre une entrée de couscous (très bon) et à la fin un extra olives et tortillas de jambon… il a même pris une photo de nous… et tout ça comme on dit  »pour une bouchée de pain ». Très belle expérience.

Nous poursuivons notre chemin:

La cathédrale De Grenade… trop enserrée entre d’autres bâtiments pour que l’on puisse en apprécier la majestuosité au niveau du sol et que dire de l’intérieur, sinon ses immenses piliers blancs, un sol carrelé blanc et noir et la chapelle ornée de peintures et de dorures.

On a flâné au hasard dans l’Albaicin qui est situé sur la colline qui fait face à l’Alhambra. Un petit arrêt à l’information touristique pour prendre une carte. Petite anecdote de voyage, sur la plaza Nueva, on s’est fait offrir d’acheter de la marijuana (Francine trouvait que le monsieur ressemblait de visage au Grand Antonio).

Pour ensuite se diriger vers l’Alhambra, perché sur une colline. Les mots nous manquent pour décrire ce que l’on voit: immensité – ingéniosité – souci du détail – grandiloquence – années de travail- beauté – etc… Vous parlez de l’Alhambra prendrait plusieurs heures tellement il y a dire … on vous laisse le plaisir de découvrir… (Palacio de Carlos V, Palacio Nazaries, Generalife, Patio de los Leones, Sala de Dos Hermanas, Alcazaba, Sala de la Barca, et… ).

La journée avance, retour en autobus, douche (les magasins sont fermés de 14 hres à 18 hres), arrêt à l’épicerie, souper et relaxation avant le coucher.

Jour 10 Samedi 30 mars 2019

Bon matin!

Quoi de mieux qu’un bon verre de jus d’orange frais pressé par Francine pour commencer cette journée.

Aujourd’hui, gros défi: Pico Veleta… on y voit de la neige au sommet, 3395 mètres, c’est la route pavée la plus élevée d’Europe.

17C, eau, bouffe, fruit, … tout y est… 10.10 hres, c’est le départ. On y va 1 kilomètre à la fois.

10 km, tout va bien… altitude 1000 mètres

Pause lunch vers 12 hres au Centro de visitantes El Dornajo.

12.30 hres, on a repris la route depuis peu et… altitude 1750 mètres.

13.30 hres, 12C, altitude 2250 mètres déjà on est au niveau de la neige. Arrêt à 2350 mètres pour prendre photos, gel et eau.

Quelques minutes plus tard, 2500 mètres… Jean est monté à la limite possible…même passé la barrière clandestinement mais environ 1 km plus loin, la route n’est plus accessible car recouverte de neige. Dommage, l’énergie et les jambes étaient encore bonnes pour plusieurs kilomètres encore.

Le temps de ranger le vélo et commencent à tomber quelques flocons de neige… façon de saluer notre présence au Pico Veleta.

Un paradoxe: on quitte la neige du Québec pour retrouver celle d’Espagne.

Sur le chemin du retour, arrêt au Jardino Botanico, comble de malheur, fermeture à 14 hres, il est près de 15 hres, pas de chance!

Arrêt au centre des visiteurs pour s’informer des sentiers de marche, une préposée, une française, a reconnu notre accent québécois, on a dû couper court à la conversation car on y serait encore.

On choisit la route GR3002 direction Guejar Sierra plutôt que la A395 de ce matin pour d’autres découvertes.

Une route très étroite et encore plus sinueuse avec les courbes plus rapprochées. On comprend pourquoi les cyclistes rencontrés arrivaient de cette route… beaucoup plus exigeante, moins passante et excellente pour l’entraînement. Jean aurait bien aimé la faire… pas sûr que Francine aurait dit la même chose!

La route nous offre un panorama éblouissant. On arrive à un barrage  »Central Canales – Pinos Genil », on met pied à terre et on s’y promène, le long du chemin, des murets de pierre viennent sécuriser les lieux. Le niveau de l’eau est bas et à voir la berge et le bois sec échoué, on a pas de difficulté à déterminer jusqu’où l’eau peut monter.

Retour à l’hébergement, souper, blog, planification pour demain. Dernière nuit chez Encarni, très bel hébergement confortable, mieux que la description sur Airbnb.

Jour 11 – Dimanche 31 mars 2019

Après une nuit en dents de scie, il est plus tard que prévu… c’est vrai, on a perdu 1 heure… on avançait l’heure .

Aujourd’hui, on quitte Cenes de la Vega pour Cordoba. Bon déjeuner et préparation de départ… on ne change pas une formule gagnante, Jean au balai et au chargement des bagages.

Après la pluie de cette nuit, une éclaircie qui nous permet de partir au sec. Après quelques kilomètres seulement, la pluie reprend… un peu plus forte parfois. On est correct avec ça, il nous faut un peu plus de 2 heures pour se rendre à Cordoba. On roule, la route est belle, peu de véhicules, on est dimanche.

Jean décide de s’arrêter et d’enfourcher son vélo malgré le temps incertain, pas de pluie pour le moment… ce sera de courte durée, la pluie reprend et augmente en intensité à peine quelques 10 minutes plus tard, pas d’accotements pour s’arrêter. Finalement quand il rejoint l’auto, la pluie a presque cessé, il décide de poursuivre. Au fil des 42 kilomètres parcourus, il aura dansé avec la pluie et une température de 11C. QUAND ON EST MORDU!!!

Pause lunch dans un Repsol (station service – dépanneur – coin cafétéria), très propre avec des gens locaux et Maria au comptoir. Un grand choix de sandwiches et d’accompagnements… est-ce qu’on vous a dit que c’était le pays du jambon???, Maria a sorti son quartier de jambon et a tranché ce dont elle avait besoin pour notre sandwich chaud… un délice. On se dit qu’on doit être sympatiques (du moins on le pense), Maria nous a fait déguster un  »vino del Terreno »(vin local typique), un délice! malheureusement il ne se vend qu’au vinier (5L).

La route N432…  »plus agréable et plus facile à rouler que les petites routes de campagne et de montagne » dixit La Rouquine. Le paysage change, moins de pierres et de rochers, plus de verdure et de culture à perte de vue. On traverse et on longe de beaux petits villages dont Puerto Lope, Almazare, Alcala la Real, Baena (Francine aurait aimé visiter  »Almazara Nunez de Prado », le moulin à huile mais c’est fermé le dimanche).

Avant que Francine ne ferme les yeux, une petite promenade à Castro del Rio pour monter jusqu’à l’Église et au vieux chateau en réparation. Dimanche, tout est fermé sauf les cafés-bars où sont les hommes. On a du céder le passage à Mesdames les  »biquettes » (une pensée pour Joao).

Direction Cordoba… entrée facile dans la ville… on arrive à notre hébergement… c’est une rue à sens unique… les chiffres croissent 50 – 60 … et hop… ils décroissent… on remonte la rue transversale et retrouve la Calle Poeta Antonio Arévalo, sens encore unique mais dans l’autre sens cette fois, les numéros décroissent… 120 -110- 100… nous voilà rendus à destination chez notre hôte Airbnb, Jose Manuel. On trouve le casier à clé, la clé y est et on entre… wow!wow!wow!, quel luxe… le plus beau jusqu’à aujourd’hui… tout y est… une sortie extérieure pour le petit déjeuner et quelques 10 marches plus haut, une grande table pour y manger.

On se prépare un petit souper (on avait prévu le coup cette fois-ci – tout est fermé le dimanche), suivi d’une marche aux alentours, douche et déjà 23 heures. A demain pour d’autres aventures!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *