Jour 14 – Mercredi 3 avril 2019
C’est la fête à mon petit frère Patrick, le bébé de la famille. Joyeux Anniversaire!!!
Grasse matinée ce matin, on laisse au temps le temps de prendre son temps. Au programme Santiponce – Italica, un peu difficile de coordonner circuit vélo et circuit route…mais on se lance à 2 et à 4 roues et on se retrouvera bien!Jean a sillonné »la prairie » rencontrant quelques culs-de-sac et devant faire demi-tour avant de prendre la route SE3405. Une très jolie route de campagne avec ses nombreux champs d’oliviers… La Rouquine a eu l’occasion de croiser 2 tracteurs… Francine en a profité pour aller »piquer une petite jasette » à un travailleur dans son champ d’oliviers. Monsieur très sympatique et volubile, malheureusement elle n’a compris que le tiers de son »discours » (élagage de ses plants).
Le beau temps et la chaleur étant au rendez-vous, après plus de 40 km de vélo, on se retrouve à Santiponce, petite ville de la plaine, à 6 km au nord-ouest de Séville. En attendant Jean, Francine a eu l’occasion de croiser d’autres petites »biquettes » toujours dans la rue faisant attendre les automobilistes.C’est ici, à Santiponce, que se trouve Italica, le plus impressionnant site romain d’Andalousie. Le site présente de vastes rues pavées ainsi que les ruines de maisons construites autour de patios décorés de belles mosaïques (quelle patience… toute une série de petites pierres aux couleurs différentes).
On a pu voir la Casa del Planetario (maison du Planétarium) dont on remarque la mosaïque représentant les dieux des 7 jours de la semaine, la Casa de Los Parajos (maison des Oiseaux).
Italica comprend l’un des plus imposants amphithéâtres romains pouvant accueillir plus de 20000 spectateurs. C’est colossal comme structure… toutes les entrées, tous les couloirs, les estrades, la fosse aux animaux, les bains romains (thermal)… (on revivait un peu les aventures d’Astérix et Obélix). Encore une fois, ça ne se décrit pas et ne se photographie pas vraiment, il faut le voir, le marcher pour en comprendre la grandiosité.
Après cette visite, une petite bière et un verre de blanc pour relaxer. On se déplace de quelques kilomètres en voiture pour de nouveau reprendre l’exploration à pied… on a pu voir le théàtre et le Monasterio de San Isidoro del Campo.
Sur le chemin du retour, on retrouve nos points de repère et vite on arrive à notre hébergement. Épicerie, piscine pour Jean, bain de pieds pour Francine et souper… en prime un dessert glacé.
Une petite marche de reconnaissance pour trouver l’arrêt d’autobus le plus près pour notre escapade de demain. C’est fait!
A demain!
Jour 15 – Jeudi 4 avril 2019
Une bonne nuit de sommeil, le lit est très confortable!
Au programme, Séville, ce qui implique que La Rouquine sera au repos aujourd’hui…
Départ de la mini-maison à l’heure prévue, on se dirige vers l’arrêt d’autobus, à peine 12 minutes de marche. L’autobus arrive presqu’aussitôt, un trajet de 30 minutes et nous sommes rendus au terminus d’autobus de Séville.
Nany (notre hôte Airbnb) nous avait dit qu’avec notre billet d’autobus nous pouvions emprunter un »bici », mais malheureusement, ces bicyclettes offertes par la société de transports sont exclusives aux résidents (carte verte).
A deux reprises, on se renseigne pour les vélos de la ville et par 2 fois, on nous donne l’information pour la location à des entreprises commerciales. Non mais… ça va pas!!!
Tant pis… on a nos 2 jambes pour marcher et nos 2 yeux pour tout voir! Direction nord et soudain on aperçoit une borne avec plusieurs vélos de la ville »Sevici ». Parfait! on va se promener en vélo!!!
Comme on dit chez nous: » Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».
On a beau suivre les indications fournies à la borne (très bien expliqué… choix de 3 langues (espagnol – anglais – français)). On procède et malgré les nombreuses tentatives, le paiement échoue toujours.
On poursuit notre parcours à pied… il aura fallu faire 4 bornes et l’essai de 4 cartes de crédit différentes pour finalement avoir nos 2 Sevici.
Jean, qui vantait les vélos de Séville, commençait à »perdre patience »… le plus décevant, c’est qu’il y avait des vélos de disponibles à toutes les bornes. Nous n’étions pas les seuls à éprouver des difficultés. Les habitués du service, tous très gentils et voulant nous aider, ne comprenaient pas pourquoi la borne refusait.
A 2 roues , ça va beaucoup plus vite. On découvre Séville, une ville pleine de personnalité et de charme, une véritable mosaïque de cultures. Que dire du Parque de Maria Luisa ponctué d’orangers odorants… un carburant pour pédaler plus loin!
Trop de merveilles à voir dans une seule journée et comment vous exprimer tout ce que nos sens ont perçu.
Une pause lunch s’impose, on s’arrête dans un petit café terrasse, gens amicaux; il y même un client qui a sorti son traducteur pour faire la conversation avec Jean (quelques mots d’espagnol, d’anglais, de français et plusieurs gestes).
On retourne les Sevici et cette fois, aucun problème. Dommage pour Jean… bien peu de kilomètres et en plus, à une vitesse de tortue (tourisme).
Beaucoup de calèches pour le circuit touristique et étonnamment toutes occupées. On poursuit notre route… que de splendeurs:
- La cathédrale de Séville: une immense cathédrale, ce qui en fait l’une des plus grandes églises chrétiennes du monde, dont la façade avec ses détails gothiques. Et le tombeau de Colomb, la Capilla Real avec ses sépultures royales et la Giralda aux plafonds voutés.
- L’Alcazar… que dire sinon une pure merveille.
- La place d’Espagne: l’une des places les plus spectaculaires de Séville. La place forme un demi ovale dont le plus long diamètre mesure 200 mètres; un bâtiment unique longe tout son côté droit arrondi. Au centre de la place, on trouve une fontaine et un canal parcourt l’arrondi de la place ainsi qu’une grande partie de côté rectiligne et le palais et…. COUP DE COEUR!!!
- Torre del Oro: une tour de guet qui aurait été surmontée d’un dôme couvert de céramiques dorées, d’où son nom (tour d’or). Maintenant, c’est un petit musée maritime.
- Museo de Bellas-Artes: que du beau…
Avant de quitter, on explore les rues piétonnières où trônent multiples boutiques (vêtements pour femmes, pour hommes, produits de beauté, salons de coiffures, cafés-bars-resto très animés, souvenirs…), il y a beaucoup d’ambiance et les ruelles sont pleines de gens, on entend parler espagnol, anglais, allemand, mais bien peu de français. On s’offre une petite gourmandise … un gélato! delicioso!!!
Retour en autobus… tout se passe bien. Sur le chemin du retour à la maison, chanceuse, Francine a trouvé un billet de 10 Euros… notre souper acheté à l’épicerie est payé et il en reste…
Souper, soirée relaxe, pas de marche ce soir, dodo, demain on quitte pour d’autres lieux. Bonne nuit!!!