ESCAPADE EN NOUVELLE-ÉCOSSE

Publié le Posted in Vélo, Voyage

Il faut croire que la Nouvelle Écosse m’attendait cette année! Un peu plus tôt cet automne, j’avais dû décliner, à contre-cœur, une invitation de faire la majestueuse Cabot Trail au Cap Breton. Finalement, les astres se sont alignés et l’opportunité de faire une semaine de vélo en Nouvelle Écosse s’est représentée, Stéphanie devait aller récupérer son véhicule et elle avait un groupe à guider pour une semaine…

Sitôt la décision prise, je passe en mode planification, parcours, hébergement, sites à visiter, tout est planifié et il ne reste qu’à attendre le jour du départ. Au mois d’octobre, la météo peut nous réserver des surprises, cette année ne fait pas exception! En effet, le jour du départ, le fameux ouragan Michael remonte la côte Atlantique et c’est sous une pluie torrentielle et un puissant vent que nous allons parcourir les quelques 1500 km qui nous séparent de notre destination : Hubbards.

Un bref arrêt pour la nuit à Moncton, on en profite pour aller souper au Pump House, une microbrasserie populaire, la bière y est excellente et la nourriture tout aussi bonne, le tout servi avec gentillesse et efficacité. A notre sortie, c’est toujours le déluge, alors, la visite de Moncton sera pour une autre fois et on rentre à l’hôtel.

Au départ de Moncton, la pluie et le vent sont toujours présents, mais l’intensité a diminué. Un petit détour par Halifax pour récupérer l’autre Stéphanie (co-guide) qui accompagnera Stéphanie au Cap Breton pour la semaine et on repart pour Hubbards, un court trajet de 45 minutes. Enfin, nous voilà arrivé à destination : Freewheeling Adventures, nous sommes vendredi après-midi, alors l’atmosphère est détendue. Je fais donc connaissance avec Philip, le patron et toute l’équipe de soutien de Freewheeling dans leur quartier-général (war room). Entretemps, les filles partent faire les achats pour leur aventure qui commencera demain et pendant ce temps, je fais la connaissance de la conjointe de Philip dans leur maison en attendant le retour des filles.

On nous offre le ‘’Boathouse’’, une superbe maison entièrement équipée (une seule grande pièce) et littéralement sur l’océan, pour la soirée et la nuit, alors les filles achètent de la pizza que l’on dévore avec appétit. Les filles décident de passer la nuit au 2e étage et je m’installe confortablement dans mes quartiers et m’endors au son des vagues!

LUNENBURG

Après une nuit de sommeil bien méritée, je rencontre Philip et on discute de mon itinéraire et de mes différents parcours. Philip est surpris de ma planification…néanmoins, il me suggère quelques modifications et points d’intérêt incontournables que seuls les locaux connaissent ! C’est maintenant que la vraie aventure commence, je trouve une place pour stationner l’auto dans une petite baie et c’est le départ! Au programme, mes premiers coups de pédales seront donnés sur l’Aspotogan Loop, une boucle ondulée d’une cinquantaine de KM qui allie une incursion à l’intérieur des terres et une longue portion qui longe l’océan.  En route, je passe devant le mémorial qui souligne la tragédie de Swissair Flight 111 qui s’est abimé en mer en 1998. Comme il est un peu tôt pour diner, je décide de me déplacer vers ma nouvelle destination.

45 minutes plus tard, me voici dans la ville de Lunenburg, j’avale le lunch en vitesse et suite à la suggestion de Philip, je délaisse le parcours prévu pour aller au hasard de la route en longeant l’océan vers Mahone Bay. Le vent s’est levé, alors je décide d’y aller mollo et de prendre un rythme de touriste. Lunenburg est une petite ville portuaire typique, touristique, avec ses bâtiments et maisons aux couleurs éclatantes. Je poursuis donc ma route de baie en baie sur une petite route locale sinueuse et ondulée offrant des panoramas tous plus beaux les uns des autres ! Une route nouvellement pavée attire mon attention, je ne peux résister, je me dis ‘’allons faire 1 ou 2 kms pour le plaisir’’. A ma grande surprise, la route louvoie dans une petite vallée et ma curiosité est éveillée par chaque virage ou montée, je dois voir ce qui se trouve de l’autre côté !  Finalement, c’est après une dizaine de kms que je décide de faire demi-tour à contrecoeur, ce sera un autre 50 kms au compteur!

Je retrouve l’auto et en route vers Port de La Tour où j’ai prévu passer la nuit dans un Airbnb. Chemin faisant, le paysage est toujours aussi captivant mais les dépanneurs et restaurants se font rares, l’heure avance et je n’ai encore rien trouvé…Enfin, une station-service avec un Subway, je ne prends pas de chance et j’y vais pour un sandwich. Cela s’avérera une excellente décision puisqu’il n’y aura rien d’autre jusqu’à destination. Mon hébergement sera dans une vieille maison historique qui ressemble à celle qu’avait ma grand-mère. Mon hôtesse me reçoit et après une brève conversation, me montre ma chambre dans les combles, une foule de souvenirs d’enfance me reviennent en tête! Une nuit de sommeil dans le calme et le confort et un excellent petit déjeuner maison et me voilà revigorer pour une nouvelle journée.

PORT LA TOUR

Le soleil est au rendez-vous mais le vent l’accompagne. Encore une fois, je décide de mettre le parcours prévu de côté et d’y aller au gré de la route. Premier arrêt, un phare sur une pointe qui s’avance dans la mer, le vent est si puissant qu’il faut être vigilant pour garder le vélo sur la route ! Je pédale pendant environ 2 heures entre terre et mer, visitant les quelques quais où les bateaux sont amarrés en ce dimanche. Tout à coup, je me rends compte que je roule à plus de 30 km/h sans pédaler, oh! oh! mieux vaut faire demi-tour sinon le retour sera pénible! 75 kms plus tard, je range le vélo et part à la recherche d’un endroit pour casser la croûte. Cette fois, ce sera un Tim Horton qui va me sauver, une bouchée en vitesse et me voilà reparti pour la prochaine destination.

Cette fois, je n’ai rien de planifier et je recherche un village où je pourrais ajouter une trentaine de kms avant de conclure ma journée. Mon hôtesse m’avait parlé d’un village où il y avait une forte communauté acadienne, cela me plait, la décision est prise, ce sera Tukset, un parcours tout improvisé! Plusieurs noms de routes et rues en français, une minuscule chapelle acadienne et de nombreux drapeaux acadiens devant les maisons, un pan de notre histoire se déroule devant moi, 28 kms de plus au compteur. C’est le temps de faire le plein d’essence et j’en profite pour gonfler le pneu avant gauche, depuis mon départ, un voyant lumineux m’indiquait que ce pneu était un peu mou. Je démarre l’auto et constate que maintenant le message est pour le pneu arrière gauche! J’en conclus que c’est plutôt la messagerie qui a un problème et je reprends la route pour Yarmouth.

Chemin faisant, en traversant les petits villages de pêcheurs sur ma route, je me mets à rêver à une bonne bière froide et un plat de délicieuses pâtes…tout à coup, à l’entrée de Yarmouth, j’aperçois une enseigne de Boston Pizza. Il est tôt, mais le resto est ouvert, alors je décide d’y aller directement, excellente décision! Maintenant, il s’agit de trouver la maison de mes hôtes Airbnb. Ils sont absents, mais les instructions sont claires, j’ai une entrée privée, alors tout se passe à merveille. Superbe grande chambre, propre, bien éclairée et une salle de bain privée, c’est top ! Une bonne nuit de sommeil et me voici d’attaque pour une autre journée à pédaler. J’entrevois brièvement mon hôtesse au moment de quitter, le soleil brille le vent est calme, la journée commence bien !

CAP FORCHU

J’avais deux itinéraires au programme, par contre j’ai en mémoire que Philip m’avait fortement recommandé d’aller au Cap Forchu, alors ce sera le Cap Forchu! Un km ou deux pour quitter la ville et me voici sur une superbe route sillonnant entre les différents quais où s’activent de nombreux pêcheurs. La marée est basse et plusieurs bateaux sont carrément garés sur la plage en attendant la marée haute. Le Cap Forchu et son phare sont visibles au loin et le paysage est fabuleux! Une courte visite des lieux pour admirer le paysage et l’océan à perte de vue et je reprends mon chemin au hasard de la route. Après quelques kms à louvoyer dans la campagne avec l’océan comme toile de fond, je rencontre un cycliste qui est à sa pause-banane. On échange un peu sur la météo et je lui mentionne que je suis touriste et que je suis très ouvert à toutes suggestions de parcours avec arrivée à Yarmouth. Il me suggère donc de poursuivre ma route jusqu’au village de Sanford tout en me mettant en garde d’un ‘’nasty climb’’ à la sortie du village. Sis au bas de la falaise dans une petite baie bien paisible, le village est constitué de quelques petites maisons éparpillées autour du quai des pêcheurs. La fameuse côte est en vue, mais comme je m’étais déjà préparé mentalement, elle ne me semble pas aussi difficile qu’anticipé. Rendu au haut de la côte, je tourne à droite pour entamer la portion du retour et je réalise que le vent s’est levé et que maintenant je devrai y faire face. A quelques kms de Yarmouth, je croise de nouveau le cycliste, je le remercie pour ce qui est à ce jour ma plus belle randonnée à date en Nouvelle Écosse.

BAIE STE-MARIE

Prochaine étape, Saulnierville, principal foyer acadien en Nouvelle Écosse, où j’ai prévu faire le parcours du Medio Fondo de la Baie Ste-Marie. Petit arrêt à Meteghan pour le lunch, la table voisine parle français ou plutôt acadien, un accent et un vocabulaire auxquels je ne suis pas habitué mais que j’arrive à comprendre assez bien. Le vent souffle maintenant avec beaucoup de vélocité. Les premiers kms se font face au vent et je dois travailler très fort jusqu’à ce que la route bifurque vers l’intérieur des terres et me donne un peu de répit. La route longe une rivière pendant quelques kms et quelques bonnes montées se dressent devant moi. La route est belle, la circulation faible, le paysage superbe, le bonheur total ! Retour à la réalité lorsque je reviens vers l’océan et réalise que le vent est toujours aussi actif. Après quelques kms à pédaler comme un forcené sans vraiment avancer, je décide de retourner à l’intérieur des terres pour la fin du parcours. Je retrouve finalement l’océan, mais cette fois, j’aurai le vent de dos (45 km/h) pour quelques kms pour retrouver l’auto. Un bref arrêt à la pharmacie pour quelques articles de toilette pour me rendre compte que tout le monde parle acadien et surtout, que les gens parlent un excellent français lorsqu’ils s’adressent directement à nous. Matière à réflexion, l’histoire de cette communauté, la résilience de ces familles et surtout leur très grande fierté ! C’est le moment de partir pour Annapolis Royal pour mon prochain hébergement.

La route est belle, la circulation fluide, je suis hors saison. Mon Airbnb est un ancien hôtel, dans un bâtiment historique, la structure entièrement rénovée comme à l’origine tout en incorporant toutes les commodités du jour. Patricia, mon hôtesse est originaire de Montréal et a acheté ce bâtiment il y a 13 ans. Très volubile et enthousiaste, elle me fait visiter les trois étages et me laisse le choix de la chambre. J’opte pour une petite chambre confortable et chaleureuse au 3e étage avec salle de bain attenante. Elle m’offre d’utiliser sa cuisine pour me faire à souper, mais après cette longue journée, je suis plutôt du type resto ce soir. Alors elle me réserve une table à la Garrison House où je vais déguster les fameux pétoncles de Digby. Au cours de la nuit, la tempête passe, des vents incroyables et la pluie qui crépitent avec fracas sur les fenêtres, tout cela me rappelle ma jeunesse en Gaspésie. Je ne suis pas en reste pour le petit déjeuner, yogourt avec bleuets et muesli et une excellente omelette espagnole, de quoi bien démarrer la journée pour affronter le vent de nouveau.

ANNAPOLIS ROYAL

Encore une modification de parcours, cette fois à cause de la météo, je n’ai pas envie de faire 40 km avec un vent de face de plus de 40 km/h avec bourrasques à 70km/h. Je prends donc la direction de Port Royal, fondée en 1605 et qui fut la capitale de l’Acadie jusqu’en 1710 quand, après sa capture par les Anglais, elle fut renommée Annapolis Royal. La population fut déportée par les Britanniques à l’automne 1755. La baie est sur ma gauche et le vent est de côté/face ce qui ne cause pas de problème pour le début du parcours, ondulé et qui s’éloigne de l’océan. A mon retour près de l’océan, je suis surpris par la violence du vent et des bourrasques et je réussis avec peine et misère à parcourir le kilomètre qui me ramenera un peu à l’abri. J’arrive au bout de la baie et j’aperçois Digby sur l’autre rive et le traversier qui est amarré au quai. La route se transforme et devient un chemin étroit, pavé avec une longue montée à travers un paysage automnal haut en couleurs. Encore quelques kms et c’est la fin de la route… j’aurai parcouru 30 kms sur ce trajet, un peu plus que prévu. Le retour se fait dans l’allégresse avec un vent partiellement favorable sur cette route sinueuse où la circulation est très faible.

C’est l’heure du lunch et un petit arrêt à l’épicerie pour un sandwich et un coke et comme le hasard fait souvent bien les choses, je croise Patricia qui sort de l’épicerie! Comme le vent ne décolère pas, j’opte pour un parcours plutôt touristique, visite d’Annapolis Royal et les alentours immédiat. Je conclus donc mon escale à Annapolis Royal avec 75 kms au compteur. Wolfville, j’arrive !!!

Je quitte le bord de mer pour traverser les premières montagnes pour arriver dans la Vallée Gaspereau où les vignobles (Gaspereau Vineyards, L’Acadie Vineyards), plantations d’arbres fruitiers et paysages saisissants se succèdent. Mon hébergement est dans une superbe maison à flanc de montagne surplombant la vallée, la vue est époustouflante! Estéphanie, mon hôtesse, me fait visiter les lieux et ma chambre est impeccable, même un mini-frigo pour garder ma réserve de bières locales au frais! J’ai les fourmis dans les jambes et je décide d’enfourcher mon vélo et d’aller faire un petit tour dans la vallée. Un incroyable réseau de petites routes, toutes aussi belles les unes que les autres, j’ai l’embarras du choix, montagne+vallée=côtes! La sortie de demain s’annonce mémorable.

Une bonne douche, une excellente IPA locale bien fraiche en apéro et ce soir le souper sera à La Torta, on y va pour une pizza. Avec ses petites boutiques et ses maisons colorées, la ville universitaire est dynamique. De retour à la maison pour relaxer et peaufiner mon parcours du lendemain.

WOLFVILLE

Pour une des rares fois, ce sera le parcours tel que planifié, une virée dans les vignobles et une pointe à La Baie de Fundy. Le ciel est gris, mais le vent est assez calme et la température fraiche mais tout de même agréable. En quittant la maison, je rencontre un chantier de construction, j’échange quelques mots avec le signaleur qui s’avère être un jeune québécois qui s’ennuie de la maison, le monde est petit! Je dois quitter la vallée ce qui implique de belles montées et ensuite une longue descente vers la ville. La route m’amène d’abord dans les basses-terres où des digues ont été construites vers 1812 pour protéger le territoire agricole. Encore une fois, la route est belle et très tranquille, j’en profite pleinement avant d’attaquer la montée qui me mènera sur un haut plateau. En Nouvelle Ecosse, on ne peut pas dire que le relief est ennuyant… une de ces interminables côtes que j’attaque avec beaucoup de respect! Rendu au sommet, mon GPS m’indique de tourner à gauche, mais la route à droite semble tellement belle et attirante que je ne peux pas résister. Je parcours donc une dizaine de kms non prévus sur cette superbe route bordée de grandes propriétés avant de faire demi-tour et reprendre mon parcours initial vers Hall’s Harbour. J’entame une longue descente vers la baie et après quelques kms, la baie de Fundy est en vue et une côte très abrupte en serpentin vient couronner cette descente. Petit village accolé à la paroi de pierre, la baie offre un panorama spectaculaire avec ses falaises impressionnantes, la marée est basse. Petit arrêt au General Store pour le lunch, mais que des bonbons, boissons gazeuses et souvenirs, la proprio me montre alors un resto de l’autre côté du quai, jour de chance, c’est ouvert.

Ce qui descend en serpentin monte en serpentin, alors j’attaque le chemin du retour sous une fine pluie, comme le vent est toujours calme, cela n’est pas si désagréable. C’est monte/descend, je quitte la baie pour traverser dans une première vallée et passe ensuite de cette vallée à la vallée Gaspereau et me voilà de retour à la maison, le dénivelé est assez costaud pour aujourd’hui. Une douche bienvenue et une autre bière locale comme apéro et je me dirige vers The Noodle Guy, resto incroyable, concept très relax et nouilles japonaises succulentes, que demander de plus!

BLOMIDON

Ce matin, rendez-vous au garage pour le changement d’huile de l’auto de Stéphanie, le temps est plus frais et le vent est revenu plus fort que jamais. Je quitte donc la maison d’Estéphanie avec un peu de regret, vraiment une des meilleures expériences Airbnb à date. Je laisse l’auto au garage, enfourche mon vélo et pars direction Blomidon sous l’œil perplexe du proprio. Cette fois, mon parcours débute en ville et se poursuit dans les basses-terres avant d’arriver à la montagne où une côte, la jumelle de celle de la veille, m’attend de pied ferme pour me rendre au fameux Look Off. Une vue imprenable de la vallée et le vent de plus en plus insistant. Le ciel s’assombrit et soudain, une fine grêle se met à crépiter sur mon cadre de vélo, en quelques secondes, la visibilité devient nulle et un automobiliste qui passe au même moment me fait un sourire voulant dire ‘’Qu’est-ce que tu fais là?’’. Après quelques minutes et un éclairci, je poursuis ma route vers Blomidon et j’amorce la longue descente vers Scott’s Bay, j’ai toute la misère au monde de garder le vélo stable, je dois ralentir tellement c’est dangereux. Arrivé au pied de la côte, j’entreprends de contourner la baie pour me rendre au Parc Cape Split, mais le vent en a décidé autrement, des bourrasques d’une incroyable force balaient la baie et me frappent de plein fouet sur le côté, impossible de garder le vélo sur la route. Après quelques essais infructueux, c’est à regret que je dois faire demi-tour. Le retour se fera dans le vent en alternant d’un rang à l’autre pour me cacher du vent et des épisodes de grêle du mieux possible.

De retour au garage, le proprio me confie qu’il avait de sérieux doutes lorsqu’il m’a vu partir et qu’il est content que je sois de retour. Stéphanie arrive en fin de journée à Hubbards, donc je planifie un arrêt à Halifax pour faire un tour de vélo urbain avant de la rejoindre. Arrivé à Halifax, je dois me résigner à renoncer au vélo, ah ce vent…J’opte donc pour une promenade sur la Waterfront Boardwalk et une excellente bière locale au Halifax Distilling Co., un bistro très original et sympathique. Stéphanie et moi avons convenu de souper ensemble, donc je me dirige vers Freewheeling, surprise, erreur de communication, elle a déjà mangé, je dois me contenter d’une saucisse, un bout de pain et d’une bière, je suis en mode survie! De retour au Boathouse pour la nuit.

FRÉDÉRICTON

Salutations et remerciements à Philip pour son hospitalité, nous prenons la route pour notre retour à la maison. J’ai prévu un arrêt à Frédéricton question de reprendre ma sortie de vélo annulée à Halifax la veille. La route est belle et nous arrivons à destination en milieu d’après-midi. Le temps de déposer nos bagages à la chambre et je suis prêt à partir, Pendant mon absence, Stéphanie va rechercher la meilleure micro-brasserie en ville. La randonnée s’amorce par une longue descente vers la ville, il va falloir remonter, et rapidement je me retrouve le long de la rivière. Le coup d’œil est très agréable et un réseau de pistes cyclables s’offre à moi. Finalement ce sera un petit 30 kms fort sympathique. Ce sera le Garrison Pub pour notre dernière soirée dans les maritimes. On part à recherche du fameux pub, l’adresse est bonne mais pas de pub…une passante qui voit notre détresse s’arrête pour nous aider. Garrison Pub n’existe plus, allez plutôt voir Gahan House nous dit-elle. La place est complète mais il y a deux places au bar si on veut, super, on s’installe. Ambiance incroyable, délicieuse bière et un excellent poulet au curry, sans parler du service très professionnel et attentionné, le tout en français svp !!!

Voilà ce qui conclut ma semaine en Nouvelle Ecosse, 586 km de vélo, 6920 m de dénivelé, des paysages incroyables, des parcours incroyables et surtout des rencontres incroyables, je reviendrai! 

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