Les dernières nouvelles tardent à vous parvenir… ce n’est certes pas comme la pluie qui s’acharne sur nous depuis notre arrivée à Evora…
Nous avons omis de vous parler de notre séjour à Tavira… Belle petite ville que nous avons explorée à pied (centro), avec ses petits cafés, ses terrasses, son information touristique (le »charmant » monsieur était là…parce qu’il parlait plusieurs langues mais il n’était vraiment mais vraiment pas à sa place), ses musiciens de rue, ses petites boutiques et toute l’animation propice à ce genre d’endroits. Nous y sommes retournés en soirée pour souper mais cette fois en auto. Croyez-le ou non, à pied, on serait revenu plus vite à notre hébergement… (Le GPS a eu droit aux ‘élogieux’ commentaires de Jean).
On repart pour Mertola… belle petite ville… hors saison moins d’activités sur la rue et dans les resto (plusieurs sont fermés). Visite du château… impensable toutes ces pierres pour cette forteresse et qui tiennent encore. Une seule nuit… une belle chambre confortable, nous étions les seuls ce soir-là à l’auberge.
Évora, nous voilà!
Juste le temps pour Jean de rouler un petit 75 kilomètres avant la pluie et notre arrivée. On cherche et finalement on trouve la rue de notre hébergement et ‘chanceux’ nous trouvons un stationnement juste en face. On sort les bagages sous la pluie… Encore une belle chambre avec salle de bain et tous les services communs de classe.
Un bon petit souper près de notre hébergement, Largo de Aviz à l’intérieur des murs de la cité.
La voiture restera stationnée jusqu’à notre départ de la ville. Nous allons explorer à pied, plus rapide, plus agréable etbeaucoup moins frustrant (ville fortifiée).Même sous la pluie intermittente, on réussit à faire le tour. On visite le Sé (cathédrale), on voit l’Igreja de Sao Franscisco , le marché, les cafés et les ruines d’un temple romain. Petite ride de consolation en fin d’après-midi!
Jean enfourche son vélo pour repartir d’Évora jusqu’à Veiros… Francine quitte elle aussi la ville en voiture.
Au risque de me répéter, le temps passe vite, trop vite. Je prends des notes au resto lorsqu’on attend, pour ne pas perdre de temps.
Voici quelques petites observations… (on pense toujours à notre Québec même en voyage):
*Beaucoup plus de fumeurs que chez nous. Certains restos, terrasses et endroits publics tolèrent encore les fumeurs.
*Ici, ça roule vite mais vite pas à peu près et même dans les côtes, les ruelles et traverses. Mais pas de klaxon, une courtoisie exceptionnelle (on en a à apprendre!).
*Pas de problème pour traverser à pied, on vous attend, on est très patient… et même avec le sourire!
*Pour la langue… on parle portugais partout mais on réussit à se comprendre… Étrangement dans les ‘campagnes’, on parlait français, puisque c’est la langue seconde dans les écoles. Un peu partout , les gens veulent vous comprendre et mélangent le portugais, un peu d’anglais et de français. Un peuple chaleureux et très accueillant.
*Beaucoup de ‘chiens’ qui jappent mais pas de problèmes pour les cyclistes. Ce sont surtout des ‘chiens de service’: gardiens de moutons ou de propriétés. Heureusement qu’ils sont attachés ou encore gardés à l’intérieur des barrières.
*De nombreux arrêts d’autobus… et toujours des abris.
*Des pierres, du roc, des roches, des galets, des cailloux, par milliers. Que ce soient pour les routes, les ruelles, les traverses, les murs, les murets, les andins, les maisons. C’est incroyable, inimaginable et ça tient toujours après des milliers d’années.
*Des petites patisseries en quantité… on peut acheter et même déguster sur place , café et patisserie. On a l’eau à la bouche rien qu’à regarder… tout est frais et pas cher… pour la ligne… c’est les vacances!!!
*La pluie nous a fait découvrir que l’on laisse notre parapluie à l’entrée dans le contenant conçu à cet effet.
*Attention aux heures d’ouverture et de fermeture… le souper commence à 19 heures et souvent les commerces sont fermés pour l’heure du lunch (13 à 15 hres).